Récemment transféré au Toronto FC en MLS, Federico Bernardeschi s'est exprimé aux micros de Tuttosport afin d'évoquer le début de sa nouvelle aventure au Canada ainsi que sur son passage à la Juventus. Découvrez certaines de ses déclarations dans cet article.
Sa nouvelle vie à Toronto :
"La ville est spatiale. Elle ressemble à New York, mais en plus vivable. L'accueil a été fou, une passion débordante. Et puis 35.000 personnes au stade qui applaudissent comme des fous, les fumigènes, les drapeaux, mammamia ! Le but ? Sensation fantastique. Merveilleuse. Une façon féerique de commencer cette aventure."
Le choix de jouer au Toronto FC :
"À un moment donné, des équipes italiennes, une anglaise et une française m'ont cherché. C'étaient des offres intéressantes, des projets techniques qui pouvaient aussi me séduire. Mais j'ai pensé, en Italie tu as tout gagné, avec l'équipe nationale tu es devenu champion d'Europe, je ne pouvais pas demander plus, alors que celle de la MLS était et est une perspective complètement nouvelle et fascinante. J'ai signé un long contrat, pratiquement six ans. J'aimerais rester ici longtemps, devenir une idole, développer d'autres activités aussi. Pensez à ce que David Beckham a réussi à faire aux États-Unis."
Des remerciements pour la Juventus :
"Un maximum de gratitude pour le club, pour le club, pour les supporters, pour l'équipe... pour la famille Juve, c'est pour ce qu'elle est et reste une famille à laquelle je serai toujours attaché. En tant que footballeur, j'ai beaucoup gagné, en tant qu'homme, j'ai grandi et noué des amitiés importantes."
Des regrets d'être parti ?
"Au moment de saluer, oui, tant de regrets. Mais ensuite j'ai réalisé avec clarté que ce cycle était terminé. Je m'en suis rendu compte en vacances, alors que je n'avais pas encore d'équipe et que je réfléchissais à quoi faire."
Son aventure à la Juventus :
"Les trois premières années sont allées à la Juventus, la seconde, celle de Juventus-Atlético était de loin la meilleure. Puis tout s'est enchaîné, l'année de la consécration, quand Maurizio Sarri était là, le championnat est interrompu pendant des mois, tout devient surréaliste, même quand les matchs reprennent. Tout avait changé, l'entraîneur, le club, les stades vides et mon rôle, alors que je continuais à être ballotté d'un poste à l'autre."
"La faute des entraîneurs ? Non, pas du tout La faute des circonstances, il y avait des besoins, j'ai toujours donné ma disponibilité, parce que je suis comme ça et j'aime me mettre au service de l'équipe, ce qu'un joueur en train de mûrir peut influencer. Andrea Pirlo, par exemple, avait une autre idée de football et je me voyais presque comme un arrière gauche, mais je ne pouvais pas jouer ce rôle. J'ai essayé, toujours pour l'esprit de service et parce-que Andrea Pirlo est une personne formidable. J'avais une bonne relation avec lui, que j'ai toujours. Mais cela n'a pas fonctionné. Ma faute, la faute des situations tactiques qui m'ont un peu ébranlé, la faute des circonstances extérieures..."
"Et en décembre, j'ai été élu MVP du mois. Puis quelques soucis physiques et une saison où l'équipe a eu du mal. Je suis désolé, ça aurait pu mieux finir. Mais au final je quitte la Juventus avec trois titres de champion, deux coupes d'Italie, deux Supercoupes. Sept trophées et quelques jeux qui resteront toujours dans mon cœur. Un cycle est terminé, c'était un cycle fondamental pour moi et maintenant la Juventus en ouvre un autre, dont je serai le premier supporter."
Dusan Vlahovic :
"C'est un champion. Un champion authentique, un professionnel fou qui soigne chaque détail et qui a une faim folle. Il m'a rappelé Cristiano Ronaldo dans son attitude. Ce sont deux joueurs différents, bien sûr, mais ils ont cette tête là, cette envie irrépressible. Et c'est un gars formidable. Il m'a écrit ce matin... Je lui souhaite le meilleur car il le mérite."
