A la veille du match de championnat contre Lecce, comptant pour la 28e journée de Serie A, Maurizio Sarri tenait une conférence de presse cet après-midi. Voici les principaux thèmes abordés par l'entraîneur de la Juventus.
LECCE - "Pour l'instant, tous les matches sont difficiles. Notre approche doit être la bonne, nous ne devons pas être superficiels ou présomptueux. Lecce est une équipe qui joue au football et qui a obtenu de meilleurs résultats à l'extérieur qu'à domicile cette saison. Nous devrons donc monter sur le terrain en étant bien conscients que nous devrons encore aller chercher la victoire".
PJANIC - "Nous avons pleinement confiance en lui. Il est complètement disponible, il progresse et en ce qui me concerne il est totalement pris en considération".
ARTHUR A LA JUVENTUS ? - "Il s'agit d'un joueur de Barcelone, en parler ne me semble pas être une bonne chose. Je n'ai pas apprécié lorsque l'entraîneur du Barça avait parlé de Pjanic parce pour l'instant c'est mon joueur".
LE POSTE D’ARRIÈRE GAUCHE - "La dernière fois, nous avions utilisé Matuidi à ce poste. Aujourd'hui, nous testerons différentes solutions et nous prendrons notre décision".
LES ASPECTS POSITIFS DE BOLOGNE - "Ce qui m'a plu à Bologne, c'est notre approche en seconde période: malgré notre avance de deux buts, nous sommes remontés sur le terrain avec la volonté de tuer le match, sans faire trop de calculs. Lors des vingt dernières minutes, j'ai apprécié certaines choses, d'autres un peu moins. L'aspect positif est que l'équipe a montré son envie de lutter en phase défensive, ce que j'ai moins apprécié c'est la mentalité car j'aurais préféré que l'équipe fasse circuler le ballon dans la moitié de terrain adverse".
HIGUAIN - "Il s'est partiellement entraîné avec l'équipe il y a deux jours et intégralement hier. Il est prêt pour un bout de match, au début ou à la fin, nous verrons. Comment va-t-il mentalement ? C'est quelqu'un de sensible, il a été fort conditionné par tout ce qu'il a vécu, notamment les aspects familiaux. Il a ensuite eu cette petite mais ancienne blessure qui s'est réveillée, cela l'a également perturbé. Lorsqu'il a commencé à se sentir mieux, il a alors retrouvé son envie du début de saison. Il pourrait être important durant ce final car c'est un joueur important. Il a marqué moins de buts, mais il a été important pour l'équipe".
BERNARDESCHI - "Il est fort, j'ai toujours eu ce sentiment. Il a de grandes qualités techniques et physiques. Il doit maintenant trouver une certaine stabilité dans son rendement, cela fait partie de son processus de progression. J'ai toujours la conviction qu'il peut devenir un grand milieu de terrain central, de par ses qualités physiques. Il peut également faire du bon boulot en tant que latéral, un rôle qui peut lui garantir une place au sein de la Nazionale".
SA RELATION AVEC LES PILIERS - "Renoncer à mon indépendance ? Je crois que c'est normal: si un entraîneur veut pleinement impliquer ses joueurs, il doit discuter avec eux. La décision finale me revient toujours, mais impliquer les garçons est un processus normal, surtout si le joueur pense quelque chose que je partage".
LA FORME DE L'EQUIPE - "Les jambes sont au service du cerveau, est non l'inverse. Je crois que l'aspect mental est fondamental. La condition physique n'est actuellement optimale pour aucune équipe. On peut progresser, mais jusqu'à un certain point. Nous aurons des matches importants en juillet et début août, lorsque les conditions climatiques ne nous permettront pas de disputer des matches d'une grande intensité et avec beaucoup de rythme. La motivation est donc fondamentale pour l'instant".
JUVENTUS WOMEN - "Il me semble juste que le scudetto ait été attribué à l'équipe, vu le déroulement du championnat et ce qu'il s'est passé. C'est une équipe qui a gagné avec mérite. Bravo aux filles, à Stefano Braghin, à Rita Guarino pour ce parcours".
