Intervenu sur Juventus Tv par vidéo conférence, l'entraîneur de la Juventus, Maurizio Sarri, a parlé d'une de ses occupations durant ce confinement: "Je n'ai pas l'esprit complètement libre pour l'instant. J'ai regardé quelques-uns de nos matches pour me vider l'esprit".
Le premier voyage que j'aimerais faire après le déconfinement ? "A Rome, pour la finale de la Coupe d'Italie, ensuite n'importe quelle étape européenne car cela signifierait que nous sommes allés de l'avant dans la compétition".
La reprise ? "Avec un peu de chance, nous allons jouer durant l'été, il est donc bon de se reposer pour l'instant. Car entre cette saison et la suivante, nous jouerons 14-15 mois consécutifs".
Concernant ses premiers mois avant la Juve: "J'ai été frappé par deux choses. Nous recevons de nombreuses démonstrations d'amour partout où nous passons en Italie, mais aussi des démonstrations de haine. C'est quelque chose que tu ne peux comprendre qu'en faisant partie du monde Juve. Aux yeux des autres, nous sommes toujours l'équipe favorisée par l'arbitrage, mais si tu regardes les chiffres tu comprends que c'est tout l'inverse. Personnellement, j'ai été sifflé à Naples où je suis né et où j'ai tout donné, et si j'ai perdu c'est parce que je suis mauvais... A Turin, les tifosi de la Fiorentina ont insulté ma maman et cela montre à quel point ils détestent la Juve. Lorsque tu vois toute cette haine extérieure, tu t'attaches à ce qui se passe à l'intérieur et tu deviens amoureux de cette réalité".
