"Ma vie sur le terrain n'a eu que deux couleurs: le blanc et le noir". C'est ce qu'a déclaré Claudio Marchisio dans une interview accordé à Dazn.
La Juve en une image ? "Un trophée tous ensemble. Del Piero, le plus fort attaquant de la Juve que je n'ai jamais vu. Dybala, parmi les cinq plus grands numéros 10 de l'histoire de la Juventus. Antonio Conte, l'entraîneur de mon équipe idéale".
Le numéro 8 idéal ? "Il doit être attaché au maillot, il doit avoir un esprit de sacrifice, car le milieu de terrain est toujours au centre de tout, parfois on ne le félicite pas mais il travaille toujours dans l'ombre".
Concernant ses entraîneurs: "Le plus important a été Deschamps, il m'a beaucoup appris, surtout son rôle. J'étais un gamin et il a cru en moi durant une année très difficile pour la Juventus. Cela m'a beaucoup donné confiance en moi. Ciro Ferrara fut le premier à me donner une identité sur le terrain, il m'a fait devenir la mezzala que j'allais devenir. Conte ? Un des plus importants, non seulement pour moi mais aussi pour les autres. C'est lui qui a redonné la vraie âme de la Juventus aux joueurs après des années difficiles. Il nous a ramenés à la victoire".
Ses rapports avec les leaders: "Del Piero ? Il y a une vraie et belle amitié avec Del Piero. Il était mon idole depuis tout petit. Buffon ? Gigi est un vrai emblème. L'unique, selon moi, mon vrai capitaine: les gardiens vivent dans leur monde, ils sont 'étranges'. Ils ne sont quasi jamais sur le terrain avec les autres, ils ont leur entraîneur, un entraînement personnalisé, ils sont toujours entre eux et vivent moins avec le groupe. On dit souvent que les gardiens sont fous et excentriques, et c'est vrai. Mais Gigi, en tant que capitaine, même s'il vit moins ce qui se passe parfois au sein du groupe et du vestiaire, savait toujours hausser la voix lorsqu'il voyait des choses dont les autres ne se rendaient pas compte. Et cela est un don inné chez lui ".
Jouer avec Ronaldo ? "C'est quelque chose qui m'aurait plu. Malheureusement, les choix d'une vie ne peuvent pas être liés à des joueurs qui arrivent. Ce qui est beau, c'est ce qu'il a apporté: il a relevé le niveau d'une équipe qui savait déjà comment bien travailler".
Les surprises de cette année ? "Bentancur a progressé d'une manière incroyable. Et Dybala a magnifiquement repris sa revanche, il démontre à quel point il s'agit d'un joueur de classe mondiale".
Concernant son futur: "Dans dix ans, je m'en irai à l'étranger, je l'espère, pour une nouvelle expérience de vie. Dans une partie chaude du monde, pas dans le froid, pour cela nous avons déjà donné (à Saint-Saint-Pétersbourg, ndlr)".
La plus belle victoire ? "La plus belle a été celle de l'année du premier scudetto, au terme d'un parcours incroyable. Une grande émotion".
