Double polémique autour de la rencontre de ce soir entre l'Olympique Lyonnais et la Juventus. Les maires de Meyzieu et Décines-Charpieu, où se situe le stade de l’OL qui doit accueillir la rencontre, ont demandé mardi aux autorités d’interdire la venue des 3 000 tifosi bianconeri attendus ce soir, « au nom du principe de précaution mais aussi de la prévention à tout trouble à l’ordre public ».
Pour l'instant, cette requête n'a pas été écoutée et aucune mesure allant dans ce sens n'a été prise. La Juventus assure qu'aucune restriction particulière n'est prévue pour ses tifosi qui arriveront des quatre coins de l'Europe, pas seulement de Turin.
De son côté le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui a admis que le virus "est aux portes de la France", s'est montré catégorique en déclarant, "Il n’y a aucun argument scientifique et médical, aujourd’hui, qui nous conduisent à arrêter les événements collectifs, un, car le virus ne circule pas en France, et deux, parce que les cas sont circonscrits en Italie."
La plus grande aberration aux yeux de certains réside dans le fait que les autorités italiennes autorisent ici à ses ressortissants, pour une bonne partie originaires d'Italie et de Turin, à faire 300 km pour se rendre et se réunir à Lyon. Mais alors pourquoi imposer un Juventus - Inter à huis clos quelques jours plus tard ? Cela ne semble avoir aucun sens ! Car si les tifosi de la Juventus ont le droit de se rendre à Lyon ce soir, il n'y a aucune raison qu'ils ne puissent pas en faire tout autant dimanche à Turin. En attendant, la nouvelle du match Juve-Inter à huis clos n'a toujours pas été officialisée...
