Mattia De Sciglio s'est exprimé aux micros de L'Equipe. Ayant évolué à l'Olympique Lyonnais la saison dernière, il explique les différences entre l'Italie et la France dans le football. Il évoque aussi la saison de la Juventus et Massimiliano Allegri. Découvrez certaines de ses déclarations dans cet article.
Son expérience à Lyon et les différences entre l'Italie et la France dans le football :
"A Lyon c'était vraiment une vraie expérience de vie et un choix que je referais mille fois. J'ai passé un bon moment, j'ai appris à jouer un football plus rapide, où même les petites équipes jouent leurs chances, sans se contenter de défendre. Aujourd'hui j'ai plus confiance en mes moyens et j'ai aussi retrouvé du plaisir à jouer."
"En Italie, nous sommes submergés chaque jour par la pression des médias et des fans. En France, une fois le match terminé, même s'il y a une défaite, on pense à la suite sans exaspération. Le football vivait plus sereinement. Je veux envoyer un message aux joueurs italiens, beaucoup ont peur de partir à l'étranger, mais c'est dommage. Ce sont des expériences qui vous enrichissent beaucoup."
"A l'étranger, les jeunes joueurs sont prêts devant nous pour disputer des matchs importants. Je l'ai vu en France, les jeunes là-bas sont courageux, ils n'ont pas peur d'essayer en tête-à-tête car les erreurs sont permises. Un jeune Italien est plutôt loué au premier bon match, pour être massacré à la première erreur. De cette façon, au lieu de récupérer, il est perdu."
La saison de la Juventus :
"Cette année on a mal commencé, puis on a joué une série de 17 matchs sans perdre. Si nous n'avions pas laissé autant de points sur la route de manière stupide, aujourd'hui nous serions encore en lice pour le Scudetto. L'élimination en Ligue des Champions avec Villarreal a été une grande déception, mais ce n'est pas vrai qu'on avait sous-estimé l'adversaire. Maintenant, nos objectifs sont la Coupe d'Italie et la qualification pour la Ligue des Champions."
Massimiliano Allegri :
"C'est le manager qui m'a fait débuter en Serie A en 2011. Il est très pragmatique, ce n'est pas qu'il n'aime pas le bon football, mais il recherche avant tout la solidité, c'est ce qui l'a distingué lors de son premier cycle à Juve de 2014 à 2019. Aujourd'hui, il est de retour, mais l'équipe est différente."