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Federico Bernadeschi n’éprouve aucun regret concernant son départ de la Juventus

VANCOUVER, BRITISH COLUMBIA - JULY 26: Federico Bernardeschi #10 of the Toronto FC looks to pass the ball while pressured by Andres Cubas #20 of the Vancouver Whitecaps FC during the first half of the 2022 Canadian Championship Final at BC Place on July 26, 2022 in Vancouver, British Columbia. (Photo by Rich Lam/Getty Images)

Lors d'une interview aux micros de DAZN, Federico Bernardeschi a déclaré n'avoir aucun regret concernant son choix de quitter la Juventus pour jouer à Toronto en MLS. Il revoient sur son passage à la Juventus et sur son club actuel. Découvrez certaines de ses déclarations dans cet article.

 

Des regrets sur son départ de la Juventus ? 

"Non, absolument zéro. J'ai joué dans un top club européen, j'ai beaucoup gagné, je suis champion d'Europe et on a fait quelque chose d'extraordinaire avec mes coéquipiers en équipe nationale. Quand je vois cet enfant, parti pour la Fiorentina, je me demande quels rêves il avait alors : ceux-là."

 

Les grands joueurs qu'il a côtoyé à la Juventus à son arrivée :

"Quand je suis entré dans le vestiaire de la Juventus, j'avais 23 ans, il n'y avait pas 23 ans. Buffon, Chiellini, Bonucci, Barzagli, Marchisio, Khedira, Mandzukic, Matuidi... J'en ai cité 8 qui ont gagné la Coupe du Monde, les Champions League... De quoi parle-t-on ? De rien. À 23 ans, entrer dans un vestiaire de ces gens là... Si je suis ce que je suis aujourd'hui c'est sûrement grâce à un pourcentage de ce vestiaire. Avec de la personnalité, du caractère, mais toujours avec beaucoup de respect."

 

Le football italien :

"En Italie, nous vivons peut-être plus le football comme une obsession. Nous jouons évidemment pour les fans et nous devons aussi leur en être reconnaissants, mais à mon avis, dans la vie, il doit toujours y avoir des limites et parfois, malheureusement, nous les avons un peu dépassées."

 

Son choix de jouer à Toronto en MLS :

"Je n'aurais jamais fait un tel choix si je n'étais pas venu voir d'abord comment c'était. J'ai eu la chance de rester dans deux grands clubs en Italie. Je m'appelle Federico Bernardeschi, je suis à Milan et je prends un avion qui dit 'Toronto', pas 'Los Angeles' ou 'New York', donc j'y vais avec ma famille donc, si quelque chose sortait, j'aurais utilisé l'excuse des vacances. Si dans 5 ans la MLS devient la première ligue mondiale, que me direz-vous, ai-je fait un pas en avant ou un pas en arrière ?"

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